307456169_517128860414739_4326975899343477857_n (1).jpeg
307456169_517128860414739_4326975899343477857_n (1).jpeg
307456169_517128860414739_4326975899343477857_n (1).jpeg
307456169_517128860414739_4326975899343477857_n (1).jpeg
307456169_517128860414739_4326975899343477857_n (1).jpeg
363359156_2394961744039678_7931985708314668013_n.jpeg

CPI : Guillaume Soro appelle les Africains à se « libérer » de cette institution qu'il qualifie de néo-co

30/11/2024 12:57:00

Array() no author 98666

CPI : Guillaume Soro appelle les Africains à se « libérer » de cette institution qu'il qualifie de néo-colonialiste,

CPI : Guillaume Soro appelle les Africains à se « libérer » de cette institution qu'il qualifie de néo-colonialiste

« La CPI a perdu toute crédibilité en se concentrant uniquement sur les dirigeants africains, agissant sous la pression de puissances mondiales, et en

288526664_1174192646701880_3547422469683836107_n.jpeg

« La CPI a perdu toute crédibilité en se concentrant uniquement sur les dirigeants africains, agissant sous la pression de puissances mondiales, et en négligeant des violations graves de droits humains ailleurs dans le monde. »L’ancien Premier ministre poursuit en soulignant que la Cour, loin d’être un véritable vecteur de justice, perpétue le néo-colonialisme et l’impérialisme en Afrique, en imposant des décisions qui favorisent les intérêts des pays occidentaux. Selon lui, cette institution est un instrument de contrainte pour les dirigeants africains, visant à affaiblir leur souveraineté et à maintenir l'influence des anciennes puissances coloniales.

 

Soro s’insurge contre le fait que, depuis sa création, la CPI semble avoir principalement jugé des Africains, alimentant ainsi les accusations de partialité géographique. Il cite les affaires de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, deux figures ivoiriennes jugées par la Cour, pour illustrer ce qu’il considère comme une application injuste et déséquilibrée de la justice internationale.

Pour remédier à cette situation, Guillaume Soro et son mouvement politique, Générations et Peuples Solidaires (GPS), appellent les États africains à se détourner de la CPI et à prendre leur destin en main. Ils préconisent la mise en place de juridictions nationales et continentales autonomes, capables de garantir une justice véritablement indépendante et équitable, loin des pressions extérieures. Soro affirme :

« Il est temps que les États africains se libèrent de l'emprise de la CPI et créent des institutions judiciaires pleinement africaines, capables de garantir des jugements équitables et respectueux des réalités du continent. »

Les propos de Guillaume Soro s'inscrivent dans un débat de plus en plus vif sur la légitimité et l'impartialité de la CPI, particulièrement en Afrique, où de nombreuses voix s’élèvent contre ce qu’elles considèrent comme un traitement discriminatoire des affaires judiciaires. Les critiques se multiplient sur la sélectivité des poursuites, qui semblent cibler principalement des dirigeants africains, tandis que des crimes commis ailleurs dans le monde restent largement ignorés.

Cette prise de position de Soro relance ainsi un débat fondamental sur la souveraineté judiciaire des nations africaines et la nécessité de réformer le système de justice internationale pour qu'il soit plus équilibré et juste pour tous. Dans ce contexte, la question de l'autonomie judiciaire des pays africains et de la création de mécanismes propres au continent devient une priorité pour de nombreux leaders politiques et citoyens du continent.

 

 

 

 

 

 


 

.

 

 

Create Website with flazio.com | Free and Easy Website Builder