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Mardi 17 Décembre 2024 : Treichville - 21h45 , L’air était lourd et une étrange tension semblait flotter autour de la station-service située à Nanan Yamousso .
Deux hommes, perchés sur une moto, attendaient immobiles. Leur regard scrutateur et leurs gestes nerveux ne laissaient aucun doute : ils préparaient quelque chose.
Quelques instants auparavant, un appel anonyme avait déjà brisé la routine nocturne.
Au téléphone,pas de détails superflus, juste des faits précis qui mirent immédiatement la BRI SUD en alerte.
Aux environs de 22H, deux véhicules banalisés de la Police Criminelle s’étaient déjà approchés discrètement des lieux. Sans sirène ni lumière, les agents observaient à distance.
La scène se dessinait clairement : une moto garée près de la station , deux silhouettes tendues, comme suspendues dans l’attente.
L’attente semblait interminable.
Aux environs de 22h50, les agents prirent enfin la décision d’agir. Une voix puissante éclata dans le silence pesant : « Police ! Pas un geste ! »
Les suspects n’hésitèrent pas. L’un d’eux tira une arme, brisant d’un coup le fragile silence de la nuit.
La BRI SUD riposta avec un sang-froid remarquable, évitant soigneusement toute mise en danger des civils.
En quelques secondes, l’un des hommes fut touché et s’effondra. Son complice, profitant de la confusion, parvint à redémarrer leur moto et à disparaître dans la nuit.
Le bilan :
23h10. Le calme revint peu à peu. Les agents récupérèrent sur place une arme de poing, un pistolet MAP P15 chargé.
Mais c’est pas tout, l’homme neutralisé, portait sur lui des indices reliant son visage à une série de braquages récents dans la zone d’Abidjan Sud , notamment celui d’une agence de transfert d’argent à Treichville.
Quant à son complice en fuite, les recherches sont en cours pour l’interpeller très rapidement.
Grâce à cette intervention rapide et décisive, un braquage imminent a été évité. Les agents de la BRI-SUD, très vigilants, ont une fois de plus prouvé leur efficacité face au danger.
Enfin, Treichville, la paix d’une ville qui, bercée par l’écho des tirs, retrouva son silence
